L’accueil d’un nouveau-né génère de nombreuses responsabilités. En tant que freelance, savoir gérer et équilibrer sa vie professionnelle avec sa vie privée est relativement cruciale. En outre, connaître vos droits en tant que salariée dans une entreprise de portage salarial représente des informations d’une importance capitale. Entre autres, le congé de maternité devra faire partie de vos éventuels recours. Zoom sur les avantages, les modalités et inconvénients de cette alternative.
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Congé de maternité en portage salarial : conditions et avantages
L’une des principaux avantages de s’abriter au sein d’une entreprise de portage salarial réside dans le bénéfice d’une couverture sociale cohérente au code du travail. De ce fait, en tant de mère de famille, vous aurez la totale liberté de réclamer vos droits en cas de grossesse. Selon le nombre d’enfants à la naissance, le congé maternité peut varier entre 16 et 46 semaines. Cet intervalle va ainsi se répartir de part et d’autre de DPA (Date Présumée de l’Accouchement).
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Cependant, pour pouvoir disposer d’une période de congé de maternité indemnisée en portage salarial, il s’avère nécessaire de remplir quelques conditions :
- Être répertoriée depuis au moins 10 mois avant la DPA auprès d’une institution de sécurité sociale ;
- Avoir travaillé au moins durant 150 heures au cours des 3 derniers mois antérieurs à l’accouchement ;
- Avoir perçu au moins l’équivalent de 1015 fois le montant du SMIC au cours des 6 mois précédant la grossesse.
En outre le père de famille en portage salarial pourra également accéder à un congé de naissance de trois jours à prendre après l’accouchement. Par la suite, il pourra s’octroyer de 25 à 32 jours calendaires, six mois après la naissance de l’enfant.
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Congé de maternité en portage salarial : modalités
Le congé de maternité en portage salarial doit suivre quelques modalités et procédures avant d’être valable. Dans cette optique, nous vous conseillons de prendre en charge toutes les formalités déclaratives dès vos premiers mois de grossesse. Cette étape est primordiale afin de bénéficier de votre indemnité de congé à temps pour accueillir correctement votre bébé.
Pour ce faire, en tant que salariée en portage salarial, vous aurez le devoir d’informer votre employeur afin de pouvoir mieux organiser votre planning concernant l’accouchement. Par ailleurs, vous devez également faire déclarer votre grossesse auprès de votre organisme d’assurance.
Congé de maternité en portage salarial : limites
Pour une mère, bien s’occuper de son bébé à la naissance est une responsabilité à ne point prendre à la légère. Néanmoins, malgré le fait que votre congé de maternité en portage salarial soit indemnisé, il ne faut pourtant pas négliger certains inconvénients.
Entre autres, une des limites de prendre un congé de maternité en portage salarial se manifeste par l’impossibilité voire la difficulté de sépare la vie privée du professionnel. Car, il est indispensable de répondre constamment au besoin du bébé, même après l’achèvement du congé.
De ce fait, en tant que freelance, vous devez revoir votre organisation afin de mieux gérer votre temps pour à la fois donner votre maximum au travail et prendre soin du bébé.
Congé de maternité en portage salarial : conclusion
En somme, le congé de maternité en portage salarial est une opportunité procurant à une maman freelance, le pouvoir de se consacrer pleinement à la phase d’accouchement. En tant que salariée et sous certaines conditions, elle aura l’opportunité de bénéficier d’une indemnité suffisante pour couvrir ses besoins et charges. Pour ce faire, aviser son entreprise de portage salarial est nécessaire afin de contribuer au bon déroulement et de la remise en activité après l’accouchement.
Pour en savoir plus sur le congé de maternité en portage salarial, nous vous invitons à consulter notre page.
